Ce titre est tiré d’une tirade d’Hamlet que reprend Léo Ferré dans un poème musical. En attendant la création de Words… words… words… par Cédric Gourmelon sur des textes de Léo Ferré et Baptiste Amann, je vous laisse découvrir la chanson éponyme de Ferré avec quelques images de répétitions.

Le spectacle sera joué du 8 au 15 décembre 2022, du 4 au 6 janvier 2023 puis il sera repris en itinérance du 31 mars au 7 avril 2023 (voir les dates et les lieux ici).

Et qu’ont-ils à rentrer chaque année les Artistes ?
J’avais sur le futur des mains de cordonnier
Chaussant les astres de mes peaux ensemellées
La conscience dans le spider je mets les voiles…

SHAKESPEARE AUSSI ETAIT UN TERRORISTE

« words… words… words… » disait-il

Léo Ferré

Vous pouvez trouver le texte complet de texte de Léo Ferré sur le site http://leo-ferre.eu/html-w/Words.html

Mais avant d’être un titre de Léo Ferré, c’est une des répliques les plus célèbres d’Hamlet de William Shakespeare, dont voici le passage :

Polonius: What do you read, my lord?
Hamlet: Words, words, words.
Polonius: What is the matter, my lord?
Hamlet: Between who?
Polonius: I mean, the matter that you read, my lord.
Hamlet: Slanders, sir: for the satirical rogue says here that old men have grey beards….
Polonius: [Aside] Though this be madness, yet there is method in’t.
–Hamlet, Act II, Scene ii

https://www.cs.cornell.edu/home/llee/talks/uai04.pdf

POLONIUS : Que lisez-vous là, monseigneur ?
HAMLET : Des mots, des mots, des mots, des mots.
POLONIUS : De quoi est-il question, monseigneur ?
HAMLET : Entre qui ?
POLONIUS : Je demande de quoi il est question dans ce que vous lisez, monseigneur !
HAMLET : De calomnies, monsieur ! Ce coquin de satiriste dit que les vieux hommes ont la barbe grise et la figure ridée ; que leurs yeux jettent une ambre, épaisse comme la gomme du prunier ; qu’ils ont une abondante disette d’esprit, ainsi que des jarrets très-faibles. Toutes choses, monsieur, que je crois de toute ma puissance et de tout mon pouvoir, mais que je regarde comme inconvenant d’imprimer ainsi : car vous-même, monsieur, vous auriez le même âge que moi, si, comme une écrevisse, vous pouviez marcher à reculons.
POLONIUS, à part. : Quoique ce soit de la folie, il y a pourtant là de la suite.

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Shakespeare_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes,_traduction_Hugo,_Pagnerre,_1865,_tome_1.djvu/253